LE BOUTIS OU BRODERIE DE MARSEILLE
Vanne de Mme Isabelle Thurin
LE BOUTIS OU BRODERIE DE MARSEILLE
INSCRIT, SUR DECISION UNANINE DES MEMBRES DU JURY, À
L’INVENTAIRE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL DE LA FRANCE
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Après de longs mois d'étude, de recherches et de vérifications, et par une décision du ministère de la Culture du 26 juin 2019, la famille des grands arts textiles français vient enfin de s'enrichir du Boutis ou Broderie de Marseille.
A l'annonce de cette fabuleuse nouvelle, tant attendue, nos premières pensées ne peuvent qu'aller à la mémoire de
Mme Andrée Gaussen
Mme Isabelle Thurin
qui ont tant œuvré pour cette broderie en relief, ainsi qu'à celle de Karl Lagerfeld qui nous a soutenu et aidé dans la défense de ce dossier auprès du ministère.
Nous pensons, également, à toutes les boutisseuses et boutisseurs de France et du monde dont le travail va enfin être reconnu à la hauteur qu'il mérite.
Grâce à cette reconnaissance, leurs ouvrages vont se différencier des soi-disant boutis que l'on trouve sur les marchés ou sur Internet, et qui ne sont que des matelassages fabriqués industriellement, bien loin de France, pâles copies de cet artisanat d'art.
L'histoire de cette inscription et de cette reconnaissance a débuté fin 2015, lorsque le ministère de la Culture a missionné un de ses représentants, lors du 4ème salon national du boutis de Caissargues, afin de découvrir cet art textile.
Grâce à l'aide de toutes les associations pratiquant le boutis à travers la France, le dossier demandé par le ministère a été largement enrichi et documenté.
L'histoire de cette borderie en bosse, sa technique, son évolution dans le temps, sa transmission au cours des siècles et son devenir et sa modernité y sont évoqués avec force documentation.
Cette entreprise, qui aura duré quatre ans, a suscité bien des espoirs et des doutes.
Mais il y a eu, aussi, des moments d'exaltation, notamment lors les soutiens de
Jean-Paul Gaultier,
Karl Lagerfeld,
AgnèsB.,
ainsi que ceux des maires
M. GAUDIN Jean Claude de Marseille,
M. Schoepfer Christian de Caissargues,
M. Sauzede André de Calvisson,
M. Martinelli Patrick de Pierrefeu du Var,
se sont manifestés.
Sans parler de l'appui
du musée Galliera,
du musée de la mode à Paris,
du musée Fragonard à Grasse,
de la maison Souleiado à Tarascon,
ainsi que de tous ceux qui ne peuvent pas être cités tant ils sont nombreux.
Qu'ils soient ici infiniment et immensément remerciés.
Le Boutis revit, VIVE LE BOUTIS